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Sep 01, 2023

À Manhattan, un manoir à étages arrive sur le marché pour 65 millions de dollars

La riche veuve Elizabeth « Lizzie » Nichols a été étranglée à mort une nuit de septembre 1915 au troisième étage de son immense manoir au 4 East 79th Street à New York par son ancien majordome. Le

La riche veuve Elizabeth « Lizzie » Nichols a été étranglée à mort une nuit de septembre 1915 au troisième étage de son immense manoir au 4 East 79th Street à New York par son ancien majordome.

La maison de style Beaux Arts, à quelques pas de Central Park, a été imaginée par l'architecte de la haute société CPH Gilbert et construite pour Lizzie et son mari millionnaire autodidacte, James E. Nichols, décédé en 1914. Conçue pour soutenir le flamboyant Aux côtés de ses voisins voyants sur ce qui est aujourd'hui une artère très fréquentée, la demeure monumentale est ornée de fioritures spectaculaires telles que des sculptures à volutes, des fenêtres de style français avec des meneaux gracieusement incurvés, des corniches complexes et un toit mansardé distinctif recouvert de cuivre.

Une fois achevée, la somptueuse résidence, à tous égards, a été décrite dans le New York Times (et a raconté le blog Daytonian in Manhattan) comme « magnifiquement meublée, se distinguant particulièrement par la splendide collection de têtes d'animaux sauvages », ainsi que avoir des coffres-forts cachés dans les pièces privées des niveaux supérieurs. Ce sont les bijoux de Lizzie cachés dans les coffres-forts que le majordome est entré par effraction pour voler.

La maison a été achetée l'année suivant le meurtre de Lizzie par le banquier Joseph Wright Harriman, qui a ensuite purgé une peine de prison pour fraude bancaire. Après avoir changé plusieurs fois de mains, il fut acquis dans les années 1940 par la Mission française auprès des Nations Unies et transformé en bureaux, avec quelques appartements aux étages supérieurs.

La propriété a été vendue pour la dernière fois en 1997 pour 11,5 millions de dollars à l'entrepreneur en logiciels et philanthrope d'origine bulgare Aso O. Tavitian, décédé en 2020 à l'âge de 80 ans. C'est sa succession qui a récemment mis le somptueux manoir en vente pour 65 millions de dollars. . Les agents inscripteurs sont Serena Boardman et Susan Baker de Sotheby's International Realty—East Side Manhattan Brokerage.

Selon le Wall Street Journal, Tavitian a acheté la maison pour faire une surprise à sa femme, Arlene, décédée en 2002, avant que les rénovations prévues pour la rendre utilisable comme maison unifamiliale puissent être achevées.

Les architectes Peter Pennoyer et Theodore Prudon ont été engagés pour superviser la rénovation et la restauration qui ont duré cinq ans et qui n'ont coûté rien, ce qui comprenait la destruction des intérieurs et la reconfiguration des étages inférieurs. Achevé en 2004, les résultats sont spectaculaires. L'échelle est gracieuse, voire baronniale, et les détails sont d'une finition exquise. Au total, il y a six (et potentiellement plus) chambres et six salles de bains, ainsi que quatre autres salles d'eau, réparties sur les sept étages du manoir de 15 200 pieds carrés.

Au rez-de-chaussée, il y a un bureau de sécurité privé discret et une salle d'eau ovale juste à l'intérieur de la porte d'entrée, tandis que des pilastres et des moulures de denticules embellissent la grande galerie d'entrée. Au-delà de cela, une salle de réception de 30 pieds de large s'ouvre sur un petit jardin à la française à travers quatre ensembles de portes françaises garnies de riches draperies de brocart.

Les deuxième et troisième étages abritent d'importants salons et salles à manger formels, une bibliothèque tout aussi spacieuse et une cuisine si grande qu'elle comporte non pas un mais deux grands îlots de travail et encore beaucoup d'espace pour une table et des chaises.

La suite principale s'étend sur tout le quatrième étage et comprend une chambre au coin du feu, une salle de bains en marbre brillant et un dressing de deux pièces bordé d'armoires encastrées. Une chambre et une salle de bains attenantes peuvent servir de chambre d'enfant, de bureau privé, de studio de yoga ou de dressing supplémentaire. Il y a trois chambres et potentiellement plus aux deux étages supérieurs. Tous disposent d'une salle de bains privative et l'un d'entre eux est un appartement indépendant pour les invités ou le personnel, doté d'un salon et d'une cuisine.

La lumière pénètre à travers une immense lucarne dans la salle de sport du dernier étage qui possède sa propre salle de bain, la rendant convertible en une autre chambre. Un ascenseur dessert tous les étages, y compris le toit, où se trouve une terrasse, et le sous-sol, où, en plus d'une immense cuisine de restauration de qualité commerciale, se trouvent également une cave à vin climatisée, un local à bois de chauffage. , une buanderie et des tonnes de rangements.